De magnifiques rous
Chacun sait que l’Irlande est le paradis des bécasses
pour diverses raisons… les territoires particuliers,
le climat, la situation géographique, le peu de
pression de chasse en font un lieu privilégié
pour les belles rousses de cette île magique
et mystérieuse…
Invités par Jonathan Holian, l’organisateur
et propriétaire de Derry Quay Lodge dans
le Comté de Mayo, nous avons pu vérifier
et vivre magnifiquement la réalité de cette situation
exceptionnelle, la réalité d’une légende…
Avant de commencer le récit de ces trois journées de
chasse, il convient d’apporter quelques précisions et
mises au point cynégétiques en ces temps de pénurie
sur nos territoires hexagonaux et de mauvaise situation
des effectifs et des populations qui nous visitent…
Trop souvent, nous mélangeons sans distinction les différentes
populations et sous-populations de bécasses. Or,
pour ce qui est de l’île d’Irlande, les populations concernées
n’ont strictement rien à voir (ou si peu) avec nos bécasses
en provenance pour la plus grande part des pays de l’Est et
de Russie.
Des populations nordiques en parfaite santé
L’Irlande possède une population autochtone importante
qui effectue des migrations locales depuis les littoraux
océaniques vers l’intérieur et inversement, en fonction des
conditions climatiques (froid – tempêtes, etc.).
La principale circulation migratoire proprement dite des
bécasses se fait entre Pays de Galles, Cornouailles, îles
Hébrides d’Ecosse et Irlande via la mer d’Irlande, ce bras
océanique qui sépare le Royaume-Uni de la verte Erin.
Ces populations proviennent majoritairement de souches
autochtones insulaires et pour le reste des pays du nord de
l’Europe : Norvège, Suède, Islande, Finlande, Danemark, tous
pays où la pression de chasse est minime et non concernés
par la sécheresse extrême survenue dans les pays de l’est et
la Russie et les immenses feux qui ont suivi. La destruction
de biotopes entiers a mis en péril la survie des nichées et
la croissance des jeunes bécasses et amoindri la résistance
des adultes.
Chasse Bécasse Passion 31
*Rien de tout cela en Irlande où l’on a pu constater une
richesse des biotopes extraordinaire. En effet, l’Irlande est
un pays maritime au climat doux (malgré cela, ils ont cependant
subi la dernière vague de froid de fin décembre avec
des températures allant jusqu’à moins 17°, du jamais vu en
Irlande, mais moins empêtrés dans des luttes de pouvoirs et
de clientélisme d’instances cynégétiques et donc plus réactifs,
ils ont totalement fermé la chasse jusqu’au 31 janvier, à
méditer dans notre petit ego hexagone…).
L’Irlande est un pays agricole d’élevage où alternent gras
pâturages, lacs et rivières et zones de friches (landes), zones
boisées de surfaces moyennes ou réduites (woods), zones
de végétations arbustives (genêts - rhododendrons - aulnes
- buissons pruneliers, etc.) appelées bushes et prairies marécageuses.
Le socle granitique du pays affleure parfois et
l’on évolue sur des territoires rocailleux, parsemés de dalles
granitiques, sol pauvre favorisant certaines essences et la
construction de murets servant de clôtures aux innombrables
parcelles et enclos agricoles. Contrairement à la France de
cette saison où ont été prélevées souvent des bécasses fatiguées,
affaiblies, en perte de poids par rapport à la normale
(inférieur à 300 gr en milieu de saison ou à peine supérieur),
les rousses d’Irlande nous ont paru resplendissantes, leur
adiposité souvent importante (parfois proche des 400 gr),
au plumage brillant, à la défense aiguisée. Nous avons donc
chassé en toute sérénité des oiseaux magnifiques…
Springers et chasse à Derry Quay
Les territoires de Derry Quay Lodge couvrent plus de
30 000 acres (+ de 12 000 hectares). On y trouve toutes
sortes de biotopes, allant des plus serrés tels que sapinières,
bushes, bois encombrés de ronces quasiment impénétra-
32 Chasse Bécasse Passion CARNET
de Voyage de magnifiques rousses en verte ©rin
Avant chaque traque,
Barry avec son springer
noir et blanc Sammy, tenu en
laisse, donne les indications
de placements et de parcours
aux chasseurs.
L’Irlande est un
pays de gras
pâturages, lacs,
rivières et zones
boisées. Le socle
granitique favorise
la construction
de murets servant
de clôtures aux
enclos d’élevage.
Nous avons chassé des bécasses magnifiques à l’adiposité
souvent importante, au plumage brillant, à la défense aiguisée,
signes d’une population en parfaite santé…
bles, bois inondés où l’on trouve bécasses et même canards
(sarcelles), jusqu’à des langues de végétation sous arbustive
entrecoupées de layons, des bosquets de quelques centaines
de mètres carrés, des haies larges bordant les cultures ou les
lacs, etc. On peut dire des territoires magnifiques, variés,
extrêmement propices et réceptifs à la bécasse Irlandaise…
Les guides utilisent donc essentiellement les springers pour
débusquer les oiseaux et les forcer à sortir de la végétation.
Dans la plupart des cas, ce type de chien s’avère très efficace
et le mieux adapté. Cependant, nombre de biotopes peuvent
se chasser au chien d’arrêt et désormais il est possible de
les amener en Irlande à condition de respecter les règles
sanitaires (finie la quarantaine).
Toujours est-il que nos deux guides, Barry et Vincent utilisaient
chacun un springer : Rocko pour Vincent et Sammy
pour Barry, deux chiens parfaitement équilibrés, bien dressés,
toujours sous les ordres et ne laissant pas un pouce de
terrain inexploré. En effet cette chasse avec des springers,
contrairement aux apparences, est très technique et ne souffre
pas l’approximation. Les chiens doivent être sans cesse
sous le contrôle du maître, à la voix, au geste, au regard, afin
de ne pas trop anticiper la traque pour laisser le temps aux
chasseurs de se déplacer devant eux. Lors des changements
de traque, les guides mettent en laisse leurs chiens jusqu’au secteur suivant, ce que faisaient parfaitement Barry et
Vincent. En effet, les chasseurs avancent en parallèle de
chaque côté du bois, en lisière, à découvert et devancent
ainsi l’action des traqueurs et de leurs chiens. Les bécasses
levées par les springers, en règle générale, s’envolent plein
bois devant les chiens, effectuent un vol linéaire d’une trentaine
de mètres et bifurquent ensuite vers la lisière (les bois
n’étant pas très larges la plupart du temps) pour déboucher
à découvert, lancées comme des bolides supersoniques, à
environ, 50 à 100 mètres de la traque, selon les cas. Ensuite,
le plus souvent, elles font un bout de chemin en longeant
la bordure du bois pour y rentrer à nouveau beaucoup plus
loin. La difficulté pour le chasseur consiste à se trouver au
bon endroit au bon moment, car les oiseaux peuvent très
bien surgir n’importe où à tout moment et se trouver hors de
portée de tir. Ainsi, même lorsqu’il y a beaucoup d’oiseaux,
il n’est pas certain d’en tirer mais il est sûr d’en voir… Toute
la technique reposera donc sur l’évaluation de la distance à
laquelle le chasseur doit évoluer ou se fixer momentanément
devant la progression des chiens et des traqueurs. Il est évident
que plus nombreux seront les chasseurs, plus il y aura
de chance que les oiseaux tombent ou débouchent à portée
de tir de l’un d’entre eux. Pour cette raison, il est important,
selon nous, de limiter le nombre de chasseurs formant un
groupe d’une même traque afin de laisser quelque chance
aux belles rousses d’Irlande…
Observations techniques…
Étant seulement deux chasseurs avec nos deux guides
Barry et Vincent et leurs deux springers de 4 ans, la difficulté
du placement était évidemment accrue. La recommandation
faite par Barry et Vincent de devancer la progression des
chiens d’une dizaine à une vingtaine de mètres seulement,
s’avéra très aléatoire et occasionna des fortunes diverses…
En effet, nombre de bécasses n’attendent pas la proximité
des chiens et des « ghillies » pour s’enfuir et il m’arriva
maintes fois de voir surgir des bécasses à plus de cinquante
mètres devant ma position, hors de portée. Quand il arrivait
qu’elles sortent comme prévu, à proximité des guides, j’avais
ces derniers la plupart du temps dans ma ligne de mire, ne
pouvant pas tirer, ensuite il était trop tard…
Ces observations et inconvénients m’amenèrent à modifier
ma façon de procéder et à me forger une ligne de conduite
adaptée aux différentes situations et contextes végétatifs.
Lorsque le bois était tout en longueur, je marchais sans m’arrêter
jusqu’à environ 80 mètres et même plus et choisissais
une position d’attente de préférence devant une trouée dans
la végétation, une cassure offrant une voie de sortie naturelle
à un oiseau lancé et je renouvelais le procédé dès que les
traqueurs arrivaient à environ 20 à 30 mètres de moi. Ainsi
je pus tirer un grand nombre d’oiseaux qui anticipaient, tout
comme moi, prenant les grands devants. Cette méthode avait
aussi un avantage supplémentaire, celui de ne pas retrouver
Barry ou Vincent en face de mes canons… Lorsque je percevais
la fin du bois ou un décrochement conséquent de ce
dernier, je me plaçais toujours sur la lisière faisant face à la
traque. En effet, nombre de bécasses volent ou piètent à l’intérieur
du bois sans jamais sortir et se trouvent coincées aux
extrémités, obligées dès lors de prendre leur essor et sortir.
Certaines, les plus rusées, rarement cependant, repartent en
arrière, sans quitter le bois.
Ainsi, je pense que le nombre idéal de chasseurs dans une
même partie de chasse devrait être de trois : deux sur les
côtés et le dernier en refuite, en alternant les rôles et positions
bien évidemment. Lorsque le bois est de petite surface
et court, il faut aller immédiatement se placer à l’extrémité.
S’il est moyen, faire une seule station au premier tiers et aller
ensuite au bout. Dans le cas d'un bois pentu, généralement,
les bécasses descendront dans 80 % des cas. Lorsqu’il est
pentu et bordé en amont par un muret de pierres le limitant,
presque 100 % des bécasses descendront, y compris celles
qui sont remisées contre le muret ou à proximité.
Dans une haie large dont un côté est bordé par un muret de
pierres, la plupart des bécasses voleront côté végétation libre.
Le tir de ces oiseaux est donc difficile car ils arrivent lancés,
au premier abord souvent de face. Compte tenu de toutes
ces difficultés, il n’est pas rare de ne tirer qu’un oiseau sur
1. Le travail des
guides dans
ces biotopes
extrêmement
serrés tels que
sapinières,
bushes, bois
encombrés de
ronces quasiment
impénétrables
est très difficile
et méritant…
34 Chasse Bécasse Passion
Château d'Ashford à Cong /
Le château d’Ashford date du XIIe siècle, il est aujourd’hui reconverti en hôtel de grand prestige. Tout à fait impressionnant, il fut bâti dans un
environnement exceptionnel, sur la rive du Lac Corrib et proche du village de Cong. Ashford a été construit en 1228 par la famille anglo-normande
Burgo (aussi nommée Burke), dans le comté alors sauvage de Mayo. La famille Burgo y vécut sur plusieurs générations durant trois siècles.
Le château et le domaine d’Ashford furent finalement rachetés en 1852 par Benjamin Guinness qui développa davantage le domaine : jusqu’à 26 000
hectares. À sa mort, il légua la propriété et son domaine à son fils Lord Ardilaun.
Ce dernier disparu, le château fut acquis par son neveu Ernest Guinness, qui
le céda en 1939 à Noël Huggard. C’est ce dernier qui transforma le château
d’Ashford en hôtel de grand luxe, proposant des activités telles que la pêche
ou encore le tir, la fauconnerie, etc.
En 1970, Ashford a été acheté par John Mulcahy. En 1985, un groupe d’investisseurs
irlando-américains l’acquiert. Le château fut finalement vendu par ces investisseurs
pour 50 millions d’euros.En son temps, le château a accueilli de nombreux
invités notables, y compris : le Roi George V du Royaume-Uni, son épouse la reine
Marie, Le Prince-de-Galles, Oscar Wilde (dont le père, Sir William Wilde, avait
une propriété adjacente à Ashford, où l’écrivain a passé une grande partie de son
enfance), le président américain Ronald Reagan, SAR le prince Edward, comte
de Wessex, le sénateur américain Edward Kennedy, John Wayne, SAS le Prince
Rainier III de Monaco et son épouse SAS la Princesse Grace, Pierce Brosnan
y célébra son mariage…
Le château d’Ashford du XIIe siècle reconverti en hôtel de grand
prestige fut bâti dans un environnement exceptionnel, sur la rive
du Lac Corrib et proche du village de Cong.
1
Le tir de ces oiseaux est donc difficile car
ils arrivent lancés, au premier abord souvent
de face.
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Rocko, le springer de Vincent,
parfaitement mis, excellent
retriever, savoure sa victoire
devant son trophée mordoré…
Les springers lâchés dans cette
végétation dense, agressive
et humide font un travail
méticuleux et ne laissent pas
un pouce de terrain inexploré.
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36 Chasse Bécasse Passion
quatre, en tout cas lorsque les chasseurs
ne dépassent pas trois par battue marchante
ou quête dynamique.
La miraculée du bois de Cong
Fidèle à cette stratégie décrite plus haut,
j’avais pris les grands devants lors d’une
traque près du village de Cong. Le bois
se présentait comme une très longue
bande d’arbustes et de feuillus
clairsemés poussant sur un sol
très rocailleux par endroits.
De chaque côté de ce bois
d’environ cinq cents
mètres de long pour
une cinquantaine de
large, des pâturages à
vaches… Philippe opta pour la lisière
de droite et moi pour celle de gauche.
Les chiens en laisse, Vincent
et Barry attendaient que nous avancions
suffisamment avant de lâcher
les deux springers… Quand la traque
commença ponctuée par les ordres
incessants des deux guides… j’étais
déjà à quelques 80 mètres. Une
bécasse annoncée par
Barry s’éleva plein
bois et longea ce
dernier tout en restant à l’intérieur, trop loin pour la tirer, je
la perdis de vue au fin fond de la bande boisée…
Je continuai d’avancer sans faire aucune pause et finis par
me positionner devant une trouée dans la végétation faisant
suite à un décrochement. Cet endroit me paraissait très
propice, offrant un couloir de sortie opportun à un éventuel
oiseau. À peine étais-je en place qu’à vingt mètres devant
moi je perçus soudainement le fracas des ailes d’une rousse
qui pivota au-dessus des cimes arbustives qui reçut en même
temps mon coup de dix, s’effondrant au milieu des branchages.
J’entendis les traqueurs très en arrière, à plus de cent
mètres et décidai d’aller récupérer moi-même l’oiseau sans
attendre les springers qui l’auraient sans doute retrouvé et
rapporté proprement étant des champions au rapport.
Je pénétrai dans la végétation assez difficilement car le sol
était instable, parsemé de dalles de granit moussues et de
branchages serrés. Je trouvai enfin ma bécasse, magnifique
mordorée au plumage éclatant d’automne, qui n’était que
blessée et qui se mit à sautiller, ailes écartées, dès qu’elle me
vit. Ce faisant, elle parvint à avancer entre les pierres, plus
rapidement que moi, car ma corpulence et l’instabilité du
sol me freinaient énormément. Je finis par l’approcher aux
abords d’un muret ancien enserré dans la végétation. Elle
était à un mètre de moi, je me baissais main tendue, prêt
à la saisir, mes doigts effleuraient maintenant son plumage
quand, soudain, au prix d’un effort « surscolopatique » elle
réussit à prendre péniblement son essor, franchit le muret
et survola les frondaisons du bois qui faisait à cet endroit
un décrochement perpendiculaire d’une cinquantaine de
Les bois jouxtant les marécages sont toujours
très propices pour la mordorée et en plus on
peut y trouver quelques bécassines…
CARNET
de Voyage de magnifiques rousses en verte ©rin
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mètres. Ma stupéfaction me fit perdre quelques secondes
précieuses et quand je lui envoyai mon coup de neuf, il était
trop tard… je la perdis rapidement de vue.
Persuadé qu’elle avait dû se reposer dans cette langue de
bois adjacente, les guides la cherchèrent méthodiquement
avec Rocko et Sammy, en vain. Dépité, je n’avais plus qu’un
espoir, celui qu’elle ne fut pas trop touchée pour s’en sortir
et devenir ainsi réellement la miraculée du bois de Cong…
Derry Quay Lodge, le repos des guerriers…
Après toutes ces péripéties nombreuses et exaltantes dans
une Nature fantastique derrière Rocko et Sammy et leurs
maîtres Vincent et Barry, nous avons goûté sans modération
aux charmes au confort raffiné de Derry Quay Lodge. Sis au
bord du Lac Corrib, offrant une vision de rêve, nous avons
pu apprécier la cuisine cinq étoiles de Siobhan, l’épouse du
maître des lieux Jonathan.
Mention importante, car elle fut pâtissière en chef au palace
Hôtel qu’est le château d’Ashford situé lui aussi sur les rives
du Lac Corrib à Cong. C’est elle qui confectionna le gâteau
de mariage de Pierce Brosnan, l’actuel James Bond qui se
maria en ces lieux prestigieux. Le calme, l’ambiance feutrée
du lodge, le confort des chambres constituent un atout supplémentaire
à un séjour de rêve derrière les belles rousses
de cette région du Mayo qui jouxte le Connemara. Une seule
idée en tête… y revenir ! l
La moindre haie
touffue, surtout
longée par un muret
de granit, peut
retenir un ou
plusieurs oiseaux…
Chasse Bécasse Passion 37
Chasser bécasses et bécassines à Derry Quay Lodge - Co Mayo /
A Saison : début septembre
à fin janvier
A Gibiers : Bécasses, bécassines,
canards (sarcelles – colverts, etc.),
pigeons, lièvres, faisans…
A Chasse : 25 ans d’expérience
et d’organisation de chasse.
Avec des springers et un guide
pour 2 ou 3 chasseurs.
À noter que les chiens peuvent
être amenés désormais en Irlande
aux conditions en vigueur (passeport
de santé à jour des vaccinations - vaccin de la rage valide -
puce d’identification - certificat de bonne santé et de déparasitage).
A Hébergement : Derry Quay Lodge est un pavillon de chasse
aménagé sur les rives du Lac Corrib. Doté de 6 chambres de grand
confort, salon très confortable avec cheminée, il peut accueillir jusqu’à
12 personnes.
Deux formules sont proposées :
AA Pension complète incluant tous les repas préparés par une cuisinière
sur place et tous les services d’hébergement.
AA Hébergement seul en chambres, l’intendance et les repas étant
à la charge des résidents.
Le Lodge de Derry Quay, site exceptionnel et havre de paix et de repos sur les bords du lac Corrib…
A Renseignements/tarifs/contact :
Jonathan and Siobhan Holian - Derry Quay Lodge
CROSS - Cong, Co. Mayo - Irlande.
Tél. : 00353 (0) 94 9 545 928 - Fax. 00353 (0) 94 9 545 543
Email : info@derryquaylodge.ie - Site : www.derryquaylodge.ie
Je pénétrais dans la végétation assez difficilement
car le sol était instable, parsemé de dalles de granit
moussues et de branchages serrés.